La réglementation environnementale 2020
La réglementation environnementale 2020 autrement nommée RE2020 va bousculer pas mal de choses dans le secteur du bâtiment.
Il s’agit d’un ensemble de mesures mises en place par le gouvernement dans un souci de développement durable et de lutte contre le réchauffement climatique. Ce dispositif va à coup sûr avoir de multiples conséquences sur la conception et la réalisation des nouveaux programmes immobiliers.
Cette nouvelle législation concerne les logements individuels et collectifs, les bureaux ainsi que les bâtiments dédiés à l’enseignement.
Les différents constructeurs doivent d’ores et déjà tenir compte de certaines mesures de la RE2020, et ce depuis l’été 2021. Différentes étapes sont prévues, avec pour objectif final une diminution des émissions de gaz à effet de serre ainsi que l’amélioration des performances énergétiques des bâtiments nouvellement construits.
Les différentes directives de la RE2020 devraient permettre une sortie progressive des énergies fossiles telles que le charbon, le fioul et le gaz. Les bâtiments conçus dans le respect de cette nouvelle législation devraient avoir une empreinte carbone nettement réduite.
Le calendrier mis en place pour permettre l’échelonnement des différentes mesures est établi comme suit : en ce qui concerne les constructions de maisons individuelles, l’application de la RE2020 a débuté depuis l’été 2021, et pour ce qui est des logements collectifs, le dispositif entrera en vigueur à l’horizon 2024.
Cette nouvelle réglementation interdit entre autres l’installation de chaudières au gaz dans les bâtiments neufs.Cette réforme fait suite à celle concernant l’interdiction des chaudières au fioul sur l’ensemble du parc immobilier neuf.
À noter que tous les types de chaudières à gaz sont concernés par cette interdiction, y compris les chaudières à condensation qui malgré leurs hautes performances énergétiques sont encore jugées trop polluante pour entrer dans le cadre des nouvelles normes imposées.
Les réformes de la RE2020 ont un impact direct sur le travail des constructeurs. Ces derniers doivent désormais s’adapter et trouver des solutions de substitution afin de rester en conformité avec la législation en vigueur. Ils doivent remplacer les dispositifs de chauffage qu’ils avaient l’habitude d’installer jusqu’alors pour se tourner vers des systèmes de chauffage moins polluants.
La pompe à chaleur vouée à remplacer la chaudière gaz
La pompe à chaleur représente une alternative très intéressante, il s’agit d’un équipement écologique et durable permettant de réduire les émission de gaz à effet de serre. Elle est constituée d’un dispositif de captage extérieur au logement ainsi que d’un système de redistribution en intérieur.Le fonctionnement de la pompe à chaleur est basé sur une transformation des calories naturellement présentes dans le sol ou dans l’air en énergie.
Le chauffage ainsi obtenu provient directement de la valorisation des éléments présents naturellement dans notre environnement.
Il existe des pompes à chaleur réversibles, ces dernières permettent de se chauffer en hiver et inversement de se rafraîchir en été.
En termes de budget, l’acquisition et l’installation d’une pompe à chaleur varient :
- entre 7 000 et 18 000 € pour une PAC air/air ( en fonction du nombre d’unités intérieures et extérieures)
- entre 8 000 et 17 000 € pour une PAC air/eau ( en fonction des puissances et gammes)
- et enfin, entre 9 000 et 20 000 € pour une PAC géothermique (en fonction des puissances et gammes)
ENR’GIE société RGE spécialisée dans la pose et l’entretien de pompes à chaleur air/eau et air/air vous accompagne dans la démarche de financement de votre dispositif par les aides de l’état: MaPrimeRénov’ et la prime énergies CEE.